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DEATH CRUSHER TOUR 23 11 15 La cigale

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il y a 8 ans 4 mois #45159 par stereotommy
Death Crusher Tour, 23 novembre 2015, La Cigale , Paris

Dejà 10 jours depuis ce vendredi tragique et traumatique gravé dans les mémoires de tout le public réuni massivement pour cette programmation d' anthologie(s). Le souvenir est présent dans la longue file d'attente mais les discussions sont véritablement centrées sur le Death et le Metal et bien qu'il n' y ait point d'aigles parmi nous, c'est quand même une sacrée foule de drôles d'oiseaux convertis depuis longtemps à la puissance énergétique des musiques extrêmes.
Aucun doute, les fans de chaque groupe à l' affiche sont réunis là pour une soirée qui fut bouillante, joviale, furieuse et exutoire.

HEROD essuie les plâtres avec trois titres devant un parterre pour l'instant clairsemé. Intéressant musicalement, le manque d'un bassiste se ressent sur la qualité sonore un poil brouillonne tant les deux guitaristes du quatuor helvète jouent sourdement dans les graves. Le chanteur finira dans le dernier morceau dans la fosse pour exciter le public et pour headbanguer au milieu des moins timides.

La foule est bien plus dense lorsque VOIVOD reprend la suite et la foule est bien plus dense pour accueillir l' énergie communicative de nos cousins d' outre atlantique dont la prestation s' élèvera de plusieurs crans après le troisième titre, lorsque que le chanteur invite chaleureusement la masse des quadras et quinquas arthritiques à danser avec jubilation. Crescendo jusqu' au bout de leur set, le groupe est sincèrement ému d' être ici et ne manque pas de souligner leur émotion en délivrant le meilleur d' eux-mêmes.

Vous souvenez vous de ce jeu télévisé aussi curieux qu 'improbale, Pyramide ?
Le thème : les groupes de Metal.
« - En une brique : Brutalité ? »
« - NAPALM DEATH ! »
Fidèle à sa réputation le quatuor britannique embarque littéralement la fosse dans un pogo dévastateur où les slams ne cesseront du début à la fin. Comme à l' accoutumée, l' efficacité éprouvée des compositions massives et rapides pulvérise le thermomètre et fais sauter les soupapes de la globalité de la foule compressée et malaxée dont tous signes d' arthroses articulaires semblent avoir disparus.

Pause bières et clopes, retrouvailles et souvenirs de vestapatch d' une jeunesse pas si lointaine et dévouée à la cause Metal depuis les premières éruptions acnéiques. L'ambiance est au top de la convivialité.

La salle est comble, surchauffée, OBITUARY commence son tour et à l' instar des précédents groupes, l' émotion d' être présents alimente la tension bon enfant et nourrit le show d' un investissement intègre et sans faille. De tous ages, le pit est unanime pour former naturellement un bouillonnement ininterrompu et extrême qui soutient parfaitement la performance du groupe dont le jeu et la prestation scénique sont incontestablement impeccables. Efficacité technique redoutable allié à une cohésion symbiotique, rien à jeter mais tout donner. La liesse est bestiale, la communion entre le groupe et l' audience est zénithale. C'est « donnant donnant » pour le meilleur de tous. Il faut chaud, ça pue, ça colle, ca se frotte mais qu' est ce qu'on rigole !

CARCASS finalise la soirée en parfumant de dernières épices le bouillon suintant de joie de vivre car oui on peut se le dire , on est pas vieux on est vivant. Cette sensation envahit la totalité de ce public exceptionnel et foutrement bienheureux de partager cette soirée avec une ferveur des plus exemplaires. Le chanteur/bassiste de Carcass dont le jeu métronimique est bluffant ne manqua pas à plusieurs reprises de communiquer du mieux possible son sentiment en rapport des dernières actualités. Non l'intitulé de la tournée : « Death Crusher Tour » n'est en aucun cas une provocation de mauvais goût ou une quelconque insanité déplacée.

Et enfin un dernier track final qui réunit bon nombre des musiciens des groupes affichés, voir des membres de Napalm Death aux cotés d' autres d' Obituary évoque Meathook Seed mais il s'agit en fait d' une formation nommée Absolute Power dont le chanteur , bouc et boule à zéro ressemble confusément à Rob Halford de Judas Priest et son chant typé heavy ne fait que renforcer ce doute parmi nombre d' entre nous. Un peu bordélique dans l' exécution mais terriblement authentique dans la volonté d' apporter un souvenir spécial pour clore cette soirée épique.

UN GRAND MERCI À GARMONBOZIA pour avoir maintenu cette soirée, UN ENORME MERCI À HEROD, VOIVOD, NAPALM DEATH, OBITUARY ET CARCASS pour nous avoir permis de vider durant quelques heures le trop plein émotionnel qui larvait en chacun de nous depuis les 10 derniers jours.


Azil De flous

Il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome !
Albert Einstein

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